1. |
Victimes
03:06
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Y en a vraiment marre de toutes ces crêtes à claques
qui se promènent en short, des slogans plein les poches.
On changera pas de ligne de conduite pour se faire plus de fric,
DIY über alles, ça nous tient en haleine.
Les paroles de cette chanson ne sont pas travaillées,
on s'en branle ! on n'est pas là pour fédérer.
On vous laisse les paillettes et le strass,
le mensonge de la gloire et le culte des poufiasses.
Rien à foutre du punk californien,
ces vendus, ces pourris, qui cherchent à faire bien,
nous, on préfère jouer à la guerre
et leur balancer des bouteilles de bière.
On n'est pas là pour nourrir les squelettes,
on préfère laisser ça aux victimes,
le majeur levé au punk à roulettes,
on crèvera en criant Daséine !
Rien à putain de foutre du punk californien,
on n'est pas des gravures de mode, on n'est pas des mannequins,
nous, on préfère rester à terre
et ne pas se laisser taire.
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2. |
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00:18
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Y a toujours de la compote.
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3. |
Putafrange
03:14
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Chuis pas un mec que t'as vu à la télé,
chuis mal fringué, je pue, chuis déglingué,
chuis pas un blaireau que t'as vu en soirée,
en costume, parfum et BMW.
Alors ferme ta gueule !
Putain mais laisse moi tout seul !
J'habite pas rive droite,
je vais pas en boîte,
je fais pas de brunch le dimanche matin,
je suis pas cadre dynamique, avocat ou médecin.
Eh non !
Putain, mais pourquoi tu mets autant de gloss ?
Et arrête de brailler, on dirait un sale gosse.
J'vais te dire un truc, ouais, ça me démange,
tu sers à rien, t'es juste une pute à frange.
Ca te dérange,
tête de frange ?
Tu t'l'épluches
et tu t'la manges.
Alors ferme ta gueule ! (Grosse pute !)
Respecte toi !
Putain mais laisse moi tout seul ! (Grosse frange !)
Alors ferme ta gueule ! (Grosse pute !)
Alors ferme ta gueule ! (Sale pute !)
J'te dégueule à la gueule ouais ! (Vieille pute !)
Putain, mais tu vas la fermer ta gueule ?
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4. |
Pöseur
03:36
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Un brin de soja, une alumette,
définissant sans épaulette
qui vascille.
Cent soixante trois virgule sept
sardines en bois en salopette
estampillent.
C'est une licence poétique,
tu ne l'as capteras de toute façon pas.
Y a pas de formule magique :
tes références sont au plus bas.
T'as rien compris, vu de ta petite place,
engoncé dans ta médiocrité.
D'abord tu sais même pas être classe,
et puis tu sais même pas poser.
Quelques jambières désuètes
nourrisant sans doute une requète
qui roupille.
C'est Jean Jacques qui sonne à tue tête,
qui fonce dans le tas sans internet,
camomille.
Faut être poseur, avoir des like :
underground notoire, misanthrope mondain.
Faut s'entourer de têtes à claques
dans ton genre, le genre qui ne vit rien,
qui ne vit rien qui ne se voit,
car oui, il faut que ça se voit :
les fringues les potes et surtout moi.
Moi faut qu'on me voit, moi faut qu'on me voit.
Moi faut qu'on me voit, moi faut qu'on me voit.
Moi faut qu'on me voit, j'ai du style.
Moi faut qu'on me voit, moi faut qu'on me voit.
Moi faut qu'on me voit, et j'te kill.
Moi faut qu'on me voit, moi faut qu'on me voit.
Moi faut qu'on me voit, je t'en prie.
Moi faut qu'on me voit, moi faut qu'on me voit.
Et faudrait pas qu'on m'oublie.
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5. |
Main courante
02:52
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Triple fermentation, des arômes de houblon,
longue en bouche et mature.
Un parfum de vanille, de l'amour qui pétille,
salut à toi Epicure !
Sers-moi une autre bière,
sers-moi une autre bière,
je suis pas plus bourré que ta mère,
alors sers-moi une autre bière,
une pinte de bonne bière,
brune, douce et amère.
Allez ! sors la bouteille de pif,
j'te dis sors moi ce putain de pif,
respecte-toi, épargne ton calcif :
ferme ta gueule et ouvre moi ce pif,
d'ici, ton calcif a plus l'air très vif.
Ah, chier, bande de faux rebelles
avec vos pintes de jus de mamelles.
Jack, sauve-moi de ce monde de brèles,
prends-moi, prends-moi, Jack Daniel,
rend-moi belle comme une pucelle.
Bon, ça y est il me faut de l'aimante,
une meuf old school moche et opulante,
un charme de cassette X de contrebande.
J'y pense, je vois ta meuf et puis je...
ta meuf me tente...
tout ça va finir en main courante.
Triple fermentation, des arômes de houblon,
longue en bouche et mature.
Un parfum de vanille, de l'amour qui pétille,
salut à toi Epicure !
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6. |
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00:07
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Sauras-tu nous reborer ?
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7. |
Foutre.com/si
03:01
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Je suis la création ultime de ce siècle qui ne veut rien.
Je suis ce produit infime qui croit en ce qui lui appartient.
Je ne vivrai aucun progrès, aucun vrai mieux, ni aucune guerre,
je ne verrai rien à narrer dans aucun livre des moins chers.
Je ne grave dans aucun chêne la génération oubliée.
Obispo? ou Endemol ? mieux placés s'en sont chargé.
Je suis de cette époque pour qui le médiéval a l'air joli,
je suis de ceux qui "ont un taf", et tout, et, euh, c'est pas comme si...
j'en avais quelque chose à foutre.
Comme si j'y pouvais quelque chose à cette "crise" qu'on dit la nôtre.
Comme si je n'étais pas esclave de ma télé, de ses apôtres.
"Je suis quelqu'un, je suis rebelle, j'ai du Apple store plein les poches,
je ne me laisserai pas rattraper, la preuve : je suis passé chez Sosh".
Je connais tout, j'ai l'internet, j'ai ce grand frère que je respecte,
qui sait mieux que moi, grâce à Dieu, ce qui remplace l'intellect,
ça laisse du temps pour mon plaisir, ce seul "truc" que je sache définir :
huit heures travail, huit heures dormir, le reste, euh, c'est pas comme si... ah...
j'en avais quelque chose à foutre.
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8. |
A mon être chair
07:45
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Au plus profond de ma chair,
au plus profond de mon être,
je rêve d'un idéal,
je ne trouve que cauchemar.
Cherchant à fuir l'utopie d'une vie,
tout à consumer, rien à irradier,
l'envers d'une histoire, cloué au lit,
tout à regretter, rien à espérer.
De larmes de sang en larmes de peur,
de coups du sort en cris de douleur,
tes mots ne sont que coupures,
ton silence, que des blessures,
tes sourires, gravés par les lames,
ton innocence, fustigée par mes larmes.
Délaissé dans le vide d'une romance,
des nuits dans des draps en papier de verre,
des plaies au gré des errances,
des éclats tranchants si terre à terre.
Comment ne pas s'échouer dans les peines ?
Pourquoi s'oublier ? Comment oublier ?
Tellement fatigué, tellement écoeuré,
donne moi de quoi perdre haleine.
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daséine Toulouse, France
Daséine, c'est une francisation du dasein de Heidegger, avec le suffixe "-éine" des alcaloïdes, toxiques et apaisants.
Daséine, c'est violent et mélancolique, c'est faussement léger, ça n'épargne pas. Daséine, c'est le témoignage narquois de l'aigreur de nos vies.
Groupe de punk, sans contrôle ni limites, avançant sans contraintes ni tendances.
Depuis 2015.
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