1. |
Intro
01:03
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2. |
Poubelle la vie
03:31
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On aura beau s'ouvrir les veines
On aura beau noyer notre peine
Rien n'y fera / On naît décadence
Tout y passera / On n'est que violence
On cherche un remède
Aux schémas qu'on a nous-mêmes créés
Regarde où ça nous mène
On ne pense plus, on perd les pieds
Je veux dévorer l'enfer et baiser ta colère,
Cautériser les nuits assassines
Je veux rouvrir les plaies d'hier,
Caresser les douleurs inutiles
On aura beau mettre de la crème
On aura beau changer de chaîne
On aura beau manger des nems
On aura beau se dire "je t'aime"
On finit par trouver un semblant de répit
Dans l'oubli / Dans le déni / Dans le mépris
On finit par toucher à un semblant de bonheur
Dans la peur / Dans l'ailleurs / Dans les leurres
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3. |
F.A.F.
02:46
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Tu vas en faire des tonnes et des tonnes
de victimes innocentes, de branleurs frénétiques.
Tu vas en faire des caisses et des caisses
pour qu'on te prenne au sérieux dans ce vacarme hystérique.
Parce que tu es encore plus bonnasse que la plus bonnasse des connasses,
Parce que tu es encore plus connasse que la plus connasse des pétasses.
Déglinguée à la vodka à pas cher,
ils viendront tous sur toi la bouche en coeur.
Aujourd'hui encore plus de foutre qu'hier
et tu cherches toujours une vie sans malheur.
A tout renier, à tout chier,
tu seras jamais exposée encadrée.
A tout salir, à tout vomir,
ils se relaieront pour te finir.
On va vous niquer vos races !
Les sanglots blonds des violons de cette conne
blessent mon coeur d'une rancoeur monotone.
Ils vont t'arracher la face,
te laisser pourrir dans ta crasse,
au final t'as tout qui dépasse,
tes seins, tes cuisses et ta dignité qui rêvasse.
On va vous déchirer la face,
vous laisser crever dans une impasse,
salopes de fafs qui s'en prennent à nos pétasses.
On va vous niquer vos races !
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4. |
Pöseur
03:30
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Un brin de soja, une alumette,
définissant sans épaulette
qui vascille.
Cent soixante trois virgule sept
sardines en bois en salopette
estampillent.
C'est une licence poétique,
tu ne l'as capteras de toute façon pas.
y a pas de formule magique :
tes références sont au plus bas.
T'as rien compris, vu de ta petite place
engoncé dans ta médiocrité.
D'abord tu sais même pas être classe,
et puis tu sais même pas poser.
Quelques jambières désuètes
nourrisant sans doute une requète
qui roupille.
C'est Jean-Jacques qui sonne à tue tête,
qui fonce dans le tas sans internet,
camomille.
Faut être poseur, avoir des like :
underground notoire, misanthrope mondain.
Faut s'entourer de têtes à claques
dans ton genre, le genre qui ne vit rien.
Qui ne vit rien qui ne se voit,
car oui il faut que ça se voit :
les fringues les potes et surtout moi.
Moi faut qu'on me voit, moi faut qu'on me voit.
Moi faut qu'on me voit, moi faut qu'on me voit.
Moi faut qu'on me voit, J'ai du style.
Moi faut qu'on me voit, moi faut qu'on me voit.
Moi faut qu'on me voit, Et j'te kill.
Moi faut qu'on me voit, moi faut qu'on me voit.
Moi faut qu'on me voit, Je t'en prie.
Moi faut qu'on me voit, moi faut qu'on me voit.
Et faudrait pas qu'on m'oublie.
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5. |
A mon être chair
05:28
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Au plus profond de ma chair
Au plus profond de mon être
Je rêve d'un idéal
Je ne trouve que cauchemar
Cherchant à fuir l'utopie d'une vie
Tout à consumer, rien à irradier
L'envers d'une histoire, cloué au lit
Tout à regretter, rien à espérer
De larmes de sang en larmes de peur
De coups du sort en cris de douleur
Tes mots ne sont que coupures
Ton silence, que des blessures
Tes sourires, gravés par les lames
Ton innocence, fustigée par mes larmes
Délaissé dans le vide d'une romance
Des nuits dans des draps en papier de verre
Des plaies au gré des errances
Des éclats tranchants si terre à terre
Comment ne pas s'échouer dans les peines ?
Pourquoi s'oublier ? comment oublier ?
Tellement fatigué, tellement écoeuré,
Donne moi de quoi perdre haleine.
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6. |
N.17
03:42
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Aujourd'hui encore il ne nous reste que les yeux pour pleurer
Aujourd'hui encore on cherche désespérément à espérer
Que nos lendemains seront meilleurs
Que nos demains respireront sans heurt
Hier encore nous étions innocents et romantiques
Hier encore nous étions insouciants et frénétiques
S'il te plaît dis-moi que rien ne nous résistera
S'il te plaît promets-moi que rien ne nous arrêtera
"Avec ceux que nous aimons, nous avons cessé de parler et ce n'est pas le silence" (René Char)
Avec ce que nous croyons, nous avons cessé d'espérer, le reste n'est qu'élégance
On restera fragiles
On restera fébriles
On restera faillibles
Le pire est à venir
A ne pas chercher l'impossible bonheur dans un carcan organisé
A ne pas se laisser tromper par les possibles erreurs d'une lutte stérilisée
A ne pas se laisser crever par les 17 ulcères qu'on se sera fait
On restera fragiles
On restera fébriles
On restera faillibles
Le reste n'est qu'élégance
On restera fragiles
On restera fébriles
On restera faillibles
Le pire est à venir
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Je suis une merde
sans pareille, sans égale,
je nage dans ma gerbe
pour que ma vie soir un régal,
fadasse, calamiteux,
je suis une proie facile,
tu te crois victorieux
mais je vais jusqu'à avaler ma bile.
(merci Victor)
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7. |
Putafrange
03:01
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Chuis pas un mec que t'as vu à la télé
Chuis mal fringué, je pue, chuis déglingué
Chuis pas un blaireau que t'as vu en soirée
En costume, parfum et BMW
Alors ferme ta gueule !
Putain mais laisse moi tout seul !
J'habite pas rive droite
Je vais pas en boîte
Je fais pas de brunch le dimanche matin
Je suis pas cadre dynamique, avocat ou médecin
EH NON !
Putain mais pourquoi tu mets autant de gloss ?
Et arrête de brailler on dirait un sale gosse
J'vais te dire un truc ouais ça me démange
Tu sers à rien t'es juste une pute à frange
Ca te dérange
Tête de frange ?
Tu t'l'épluches
Et tu t'la manges
Alors ferme ta gueule !
Putain mais laisse moi tout seul !
Alors ferme ta gueule !
Alors ferme ta gueule !
J'te dégueule à la gueule ouais !
Putain mais tu vas la fermer ta gueule ?!
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8. |
Crasse sociale
03:31
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Il paraît que c'est pas bien de faire pleurer les filles
Le moindre petit rien nous fait partir en vrille
Les yeux cernés de désespoir, la gueule en sang
Tu crois tout savoir, tu crois que c'est important
Un linceul en guise de robe
Ca sert à rien d'avoir mal
Dans mon pardon, ton regard se dérobe
Laisse toi faire, c'est pas plus mal
Crasse sociale
Si tu fais pas plus attention
Tu vas foncer droit dans le mur
Crasse sociale
Et tu cherches encore une raison
De croire en ton futur
"Vous n’êtes pas votre travail,
vous n’êtes pas votre compte en banque,
vous n’êtes pas votre voiture,
vous n’êtes pas votre portefeuille,
ni votre putain de treillis,
vous êtes la merde de ce monde prête à servir à tout."
(Tyler Durden)
Me demande même pas pourquoi je suis encore là
A bouffer les corbeaux, à te ronger les sangs
Te demande même pas si demain sera toujours là
Va vomir tes idéaux, rentre dans le rang
Rentre dans le rang !
La gueule en sang !
Rentre dans le rang !
La gueule en sang !
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9. |
Victimes
02:49
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Y en a vraiment marre de toutes ces crêtes à claques
qui se promènent en short, des slogans plein les poches.
On changera pas de ligne de conduite pour se faire plus de fric,
DIY über alles, ça nous tient en haleine.
Les paroles de cette chanson ne sont pas travaillées,
on s'en branle ! on n'est pas là pour fédérer.
On vous laisse les paillettes et le strass,
le mensonge de la gloire et le culte des pouffiasses.
Rien à foutre du punk californien,
ces vendus, ces pourris, qui cherchent à faire bien,
nous, on préfère jouer à la guerre
et leur balancer des bouteilles de bière.
On n'est pas là pour nourrir les squelettes,
on préfère laisser ça aux victimes,
le majeur levé au punk à roulettes,
on crèvera en criant Daséine !
Rien à foutre du punk californien,
on n'est pas des gravures de mode, on n'est pas des mannequins,
nous, on préfère rester à terre
et ne pas se laisser taire.
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10. |
Nikki Sixx & aime
03:26
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6h du mat' le réveil sonne,
je tousse, je baille, j'enfile un froc,
Toujours ce mal de crâne, un café et une clope,
la lune au loin s'émaille, la ville est encore morte.
Usé par l'habitude, engourdi de routine,
je voudrais à coup sûr, sauter dans un abîme,
refermer cette blessure, cette vieille plaie qui suppure,
un trou béant sur mon futur, jonché d'os et d'ordures.
On court après le temps, pour qu'il nous satisfasse,
toujours aller de l'avant, rêver de grandes surfaces,
moi j'aime surtout l'essence et brûler tout ce qui passe,
la violence est un jeu d'enfant, une vérité qui glace.
J'ai peur de ces pensées malsaines
mais j'aime trop quand ça saigne.
C'est pas beau faut qu'on me soigne
Mais j'aime trop quand ça crasse.
Qui voudrait me comprendre, me voir, me cotoyer,
moi qui ne suis que cendres, les yeux rivés sur ton bûcher ?
Je n'ai pas d'amour à revendre, juste ma haine à refourguer,
je finirais peut-être un jour par me pendre
(j'espère au moins que ça te fera marrer).
Un dernier shoot d'adrénaline,
un verre, une clope, un flingue, une ligne,
je ferme les yeux je veux que tout glisse
et contempler le monde dans une flaque de pisse.
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11. |
Main courante
02:39
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Triple fermentation,
des arômes de houblon,
longue en bouche et mature (comme ta mère),
un parfum de vanille,
de l'amour qui pétille,
salut à toi Epicure !
Sers-moi une autre bière !
Sers-moi une autre bière !
chuis pas plus bourré que ta mère !
Alors sers-moi une autre bière !
Une pinte de bonne bière,
brune, douce et amère !
Allez ! Sors la bouteille de pif !
Je te dis sors moi ce putain de pif,
respecte-toi, épargne ton calcif.
Ferme ta gueule ! Et ouvre moi ce pif,
d'ici, ton calcif a plus l'air très vif.
Ah, chier, bande de faux rebelles
avec vos pintes de jus de mamelles,
Jack, sauve-moi de ce monde de brèles,
prends-moi, prends-moi, Jack Daniel !
Rend-moi belle !comme une pucelle
Bon, ça y est, me faut de l'aimante,
une meuf old school moche et opulante,
un charme de cassette X de contrebande.
J'y pense, je vois ta meuf et puis je...
Ta meuf me tente...
Tout ça va finir en main courante !
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12. |
Duckfat
03:41
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Pas besoin de te morfondre, c'est ma faute, pas la tienne,
toi tu ne sais pas, toi tu n'es que le énième.
La prochaine fois, venez tous ensemble en une fois,
j'aime pas avoir à le dire, alors épargnez moi ça.
Toi tu interagis et tu vois en cette addiction
''trop un méga progrès la communication''.
Loin de moi l'intention de te pourrir la gueule,
mais si c'est pas trop demander, je préfère encore boire seul.
Fuck that ! Duck fat ! Je nique tes étendards !
Fuck that ! Duck fat ! À la graisse de canard !
Ça n'est pas contre toi, non toi tu m'indiffères,
de toute façon t'es dans ma vie en CDD précaire.
Fuck that ! Duck fat ! Je nique tes étendards !
Fuck that ! Duck fat ! À la graisse de canard !
En toute sincérité, n'y vois pas d'agression,
mais ta présence me prive du bruit de mes glaçons.
Pourtant, dis toi bien je suis pas le mauvais gars,
j'ai des valeurs saines, même des qui te plaisent à toi,
tiens, un truc répandu, disons la tolérance,
je la porte à l'extrême jusqu'à l'indifférence.
Je ne mets pas en cause le nombre de tes qualités,
doit y en avoir des tas, je m'y suis pas penché,
Et puis si c'est pas toi, ça sera le bavard d'après,
entre vous deux le calme, le luxe la volupté.
Fuck that ! Duck fat ! Je nique tes étendards !
Fuck that ! Duck fat ! À la graisse de canard !
Ça n'est pas contre toi, non toi tu m'indiffères,
de toute façon t'es dans ma vie en CDD précaire.
Fuck that ! Duck fat ! Je nique tes étendards !
Fuck that ! Duck fat ! À la graisse de canard !
En toute sincérité, n'y vois pas d'agression,
mais ta présence me prive du bruit de mes glaçons.
Ça n'est pas prétentieux, non, je ne suis que quelqu'un,
j'en ai conscience, et tu aimerais être aussi serein,
tu crois remplir ton vide en requêtes d'attention,
j'en avais quelque chose à foutre... mais c'est dans mon autre pantalon.
Fuck that ! Duck fat ! Je nique tes étendards !
Fuck that ! Duck fat ! À la graisse de canard !
Ça n'est pas contre toi, non toi tu m'indiffères,
de toute façon t'es dans ma vie en CDD précaire.
Fuck that ! Duck fat ! Je nique tes étendards !
Fuck that ! Duck fat ! À la graisse de canard !
En toute sincérité, n'y vois pas d'agression,
mais ta présence me prive du bruit de mes glaçons.
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daséine Toulouse, France
Daséine, c'est une francisation du dasein de Heidegger, avec le suffixe "-éine" des alcaloïdes, toxiques et apaisants.
Daséine, c'est violent et mélancolique, c'est faussement léger, ça n'épargne pas. Daséine, c'est le témoignage narquois de l'aigreur de nos vies.
Groupe de punk, sans contrôle ni limites, avançant sans contraintes ni tendances.
Depuis 2015.
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